Trouvé hier, lors d'une flânerie en librairie Les fleurs du mal de Baudelaire dans une collection de poche qui reprend au mot près la traduction que François Bon nous a donné sur son site.
Quel scandale, je suis sûr que les éditeurs ne l'on pas prévenu!
Ils ont même eu l'outrecuidance de rajouter dans une préface et un appareil critique les considérations d'un certain Claude Pichois (encore un sorbonnard !) qui viennent obscurcir la limpidité de la traduction et brouiller le plaisir de lecture.
Après tout, traduire les deux premiers vers du sonnet Correspondance par :
La nature est un temple où de vivants piliersquel trait de génie !
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
et de cela bien sûr le Pichois n'en parle même pas.
Demain, je vous entretiendrez de l'ignoble caviardage fait par Roger Caillois du texte de Jean Potocki Le manuscrit trouvé à Saragosse, qui ignore totalement les éditions faite par René Radrizziani chez Corti et François Rosset/Dominique Triaire chez Peeters, reprise en poche dans la collection GF. Et qu'on ne vienne pas me dire que Caillois ne disposait pas de toutes les sources du texte. Quand on cherche on trouve !
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