Oui tout simplement, mais ces derniers temps je n'ai que ce mot à la bouche. Ce mot et un livre qui l'accompagne, celui de Jean Echenoz aux éditions de Minuit.
Alors l'histoire est connue, c'est celle d'Emil Zatopek le coureur tchécoslovaque, dont Echenoz retrace la vie et les aventures mais au fond ce n'est peut-être pas là l'essentiel du livre, tant ce qui ressort du livre est un sentiment d'osmose entre le projet, le sujet et le traitement appliqué par le romancier.
J'ai lu Courir et en suis resté émerveillé...avec un sourire béat collé au visage.
Émerveillé par l'évidente simplicité de ce qu'on vient de lire.
Echenoz maîtrise son sujet, fait corps avec Zatopek et du coup l'histoire du coureur peut même devenir superflue tant la fusion est présente dans les phrases.
Le roman file à toute allure, c'est rien de le dire, sans un mot de trop.
Tout est à l'image de Zatopek, un homme que l'on découvre d'un humanisme simple et universel pris dans la tourmente du siècle, de la Tchécoslovaquie soviétique, dans laquelle il a du mal à trouver sa place. Mais qu'importe il est l'homme des records, celui qui va plus vite toujours et encore et qui fait entrer la course de fond et de semi-fond dans l'ère ou tous les records sont possible.
Courir est un livre rare, et même si certains disent que Echenoz fait du Echenoz interminablement, il faut avoir un grand talent pour garder sa fraîcheur intacte et puis enfin il vaut bien mieux s'entêter à faire bien ce que l'on sait plutôt que d'aller s'aventurer dans des contrées que d'autres ont ont déjà ratissés. Je crois que Jean Echenoz va de livre en livre un peu plus loin à chaque fois sur la route qu'il s'est choisi....et il le fait de mieux en mieux pour le plus grand bonheur du lecteur.
Alors l'histoire est connue, c'est celle d'Emil Zatopek le coureur tchécoslovaque, dont Echenoz retrace la vie et les aventures mais au fond ce n'est peut-être pas là l'essentiel du livre, tant ce qui ressort du livre est un sentiment d'osmose entre le projet, le sujet et le traitement appliqué par le romancier.
J'ai lu Courir et en suis resté émerveillé...avec un sourire béat collé au visage.
Émerveillé par l'évidente simplicité de ce qu'on vient de lire.
Echenoz maîtrise son sujet, fait corps avec Zatopek et du coup l'histoire du coureur peut même devenir superflue tant la fusion est présente dans les phrases.
Le roman file à toute allure, c'est rien de le dire, sans un mot de trop.
Tout est à l'image de Zatopek, un homme que l'on découvre d'un humanisme simple et universel pris dans la tourmente du siècle, de la Tchécoslovaquie soviétique, dans laquelle il a du mal à trouver sa place. Mais qu'importe il est l'homme des records, celui qui va plus vite toujours et encore et qui fait entrer la course de fond et de semi-fond dans l'ère ou tous les records sont possible.
Courir est un livre rare, et même si certains disent que Echenoz fait du Echenoz interminablement, il faut avoir un grand talent pour garder sa fraîcheur intacte et puis enfin il vaut bien mieux s'entêter à faire bien ce que l'on sait plutôt que d'aller s'aventurer dans des contrées que d'autres ont ont déjà ratissés. Je crois que Jean Echenoz va de livre en livre un peu plus loin à chaque fois sur la route qu'il s'est choisi....et il le fait de mieux en mieux pour le plus grand bonheur du lecteur.
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